Un environnement naturel exceptionnel

La Ciotat offre à ses visiteurs des sites naturels d’une beauté exceptionnelle – classement du site en avril 89 - zone Natura 2000.
La première chose que l’on aperçoit en y arrivant, ce sont ces curieux rochers de poudingue roux surgis de la mer et si étrangers à la Provence calcaire, les Trois Secs (155m).


Les calanques

lemugel.jpgLes calanques, du Mugel et de Figuerolles, proposent des criques aux formes extravagantes.
Le Mugel est un quartier rural au sud de La Ciotat offrant une somptueuse petite plage de galets au pied des Trois Sec.
La calanque de Figuerolles, quant à elle, est caractérisée par les érosions du poudingue et par la fameuse aiguille du Capucin, appelée aussi tête de chien par les navigateurs qui l’observent depuis la mer, Altitude 80m.


Les crêtes

les-cr%EAtes.jpgLa Route des Crêtes relie La Ciotat à Cassis par le massif de Soubeyran. La route sinueuse offre de magnifiques perspectives sur les falaises, la Méditerranée et l'intérieur du massif.
Ces falaises Soubeyrannes sont criblées de cavités, offrant une variété géologique exceptionnelle et une richesse spéléologique unique dans le sud-est de la France.
Elles abritent notamment la grotte des Emigrés , ancien quartier général des «guides ciotadens» :
Le tracé jaune recoupe le tracé noir qui descend par le col des chèvres et conduit en peu de temps à la grotte, qui a fait l’objet de nombreux aménagements. Le dernier date de 1993.
La grotte du Grand Draïoun est également une petite merveille qui vaut largement le détour – à condition de ne pas avoir le vertige ! et de maitriser les techniques de spéléogie Alpine.
Au bout d’une demi heure de marche par le tracé noir jusqu’au «Pas de la Chèvre», une escalade de 36 mètres livre accès à cette grotte qui réserve bien des surprises. La beauté exceptionnelle de son site, son parcours varié et sportif, sa richesse minéralogique et son intérêt scientifique en font un précieux témoin des origines de la Provence.

Excursions

- Le sentier des Crêtes est balisé de Cassis à La Ciotat par le tracé jaune.
- Le GR 98 rouge et blanc et le tracé jaune longent les crêtes du Baou de la Saoupe et la couronne de Charlemagne jusqu’au pas de Belle-Fille où l’on rejoint le Pas d’Ouiller
- Le tracé noir, véritable «randonnée du vertige» permet d’effectuer la traversée de la falaise par le passage à Philémon et le Pas de la Chèvre.

Deux associations ciotadennnes proches de la nature vous font découvrir des sites uniques et remarquables, plus difficiles d’accés :
sp%E9l%E9o1.jpgLe spéléo-club de La Ciotat Créée en 1980, organise des visites guidées dans plus de 300 cavités !
  La Maison des Falaises – née en 93 – s’est donné une mission d’éducation et de sensibilisation à l’environnement tout en valorisant les sites naturels.
Ces deux associations inventent, en 05, la pratique d’un nouveau type de découverte : le canyon «in» made in La Ciotat ou Canyon Dry, qui allie «spéléologie à ciel ouvert», «randonnée du vertige» et découverte du patrimoine.

L’île Verte

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A quelques encablures de la côte, l’île Verte, à la végétation luxuriante, est la seule île boisée des bouches-du-Rhône. Elle est à la fois un lieu de baignade, de découverte, de loisirs - pêche, plongée – et agit comme une véritable digue naturelle.
Depuis le vieux-port, des bateaux de promenade desservent l’île aux roches de poudingue, ses criques pittoresques et les calanques.

Les fonds marins

Les merveilleux fonds préservés placent La Ciotat au rang de leader en matière de plongée sous-marine.
Les plus belles plongées sont souvent les plus faciles, comme la célèbre « grotte à Gaby », la balise du Canonnier du sud et la dorsale des Canonniers aux tombants spectaculaires.
fond-plong%E9e3.jpgAu pied des Trois Secs se trouve la «grotte des Trois pépés». Elle a été découverte il y a dix ans par trois plongeurs d'un certain âge - d'où son nom -. Contrairement aux autres, elle n'est pas karstique mais semble s'être formée le long d'une faille dans le poudingue. Le thermomètre y affiche 13° C toute l'année, une température qui correspond à celle des grands fonds méditerranéens. Obscurité, eau froide, peu de mouvement d'eau… Il n'est pas étonnant que les espèces de profondeurs marines s' y sentent comme chez elles. Cet "îlot bathyal" offre un refuge parfait pour les espèces remontées accidentellement à la surface sous l'effet des upwellings - remontée d'eau profonde sous l'effet du Mistral - .

Le parc botanique du Mugel

PARCmugel.jpgNiché à l’abri de l’imposant massif du Cap de l’Aigle, le parc du Mugel représente un véritable havre de verdure au cœur de La Ciotat.
Créé au XIXe siècle, ce parc, qui était à l’origine une propriété privée, fut enrichi au cours du siècle dernier, de nouvelles plantations, dont des châtaigniers, des chênes lièges et des palmiers. On y trouve également une bambouseraie et un jardin de plantes aromatiques.
Un cheminement entre arbres centenaires et fleurs épanouies, mène à un belvédère à plus de 82 mètres au-dessus de la mer. Entièrement sécurisé, l’on peut y jouir d’un panorama à couper le souffle, sur le large et La Ciotat.

Chauffé par la mer en hiver et protégé des vents du large, le parc bénéficie d’un microclimat favorisant une végétation dense et diversifiée, telles que cactées, succulentes et de nombreuses espèces tropicales qui contribuent au caractère onirique de ce havre de verdure.

Quelques plantes remarquables du parc :
Bignone linnaeus ( Argentine )
Strélitzia augusta ( Le Cap )
Erythrine Caffra ( Brésil )
Goyavierdu Brésil ( dont la saveur des fruits se situe entre l’Ananas et la Fraisparcmugel1.jpge)
Caféier Robusta ( Congo )
Aristoloche Elégans (Originaire du Brésil, la plante est utilisée en obstétrique et contre les morsures de serpents )
Encephalartos ( Afrique tropicale )
Cycas cercinalis ( dont la moelle est consommée en Inde et au Sri-Lanka )
Grévilléa banksii ( Australie )
Palmier Ranavéa ( endémique des Comores )
Thumbergia grandiflora
Edychiums ( plantes de collection originaire des Indes )
Collection de cactus, de fougères d’agrumes, de fougères arborescentes et de Palmiers.


Les fôrets

D.Fr%E9touse-4.jpgLa commune de La Ciotat est classée en zone très sensible aux feux de forêts. Elle a connu plusieurs incendies conséquents dans les années passées, notamment en 1982. La majeure partie de la commune est boisée et donc soumise au risque de feux. Enfin, la présence d’activités humaines - autoroute, voie ferrée, zone industrielle - dans ces zones augmente la probabilité d’un départ de feu par temps de Mistral.
la-pin%E8de.jpgLes zones potentiellement concernées par le risque d’incendie, sont représentées sur la carte. Elles incluent des établissements recevant du public, une zone d’activité, des habitations et une partie du réseau de la voirie.
En cas de feux, la sirène du centre de secours alerterait la population. Les sapeurs-pompiers et les services municipaux contacteraient directement par téléphone et porte à porte les personnes menacées.
La cellule communale de crise, comprenant pompiers et services municipaux, serait activée. En cas d’évacuation, des sites d’hébergement seraient ouverts.

Mesures prises par la commune

Les arrêtés préfectoraux du 30/04/92 modifiés :
  • - interdisent l’accès aux massifs du 1er juillet au samedi qui précède le 2ème dimanche de septembre, ou en cas de risque exceptionnel - vitesse du vent supérieure à 40 km/h - , sauf dérogation préfectorale.
  • - réglementent l’emploi du feu en zones boisées, et jusqu'à une distance de 200 mètres, à savoir :
    • . interdiction toute l’année par vitesse de vent supérieure à 40 km/h,
    • . interdiction en février-mars, sauf si dérogation accordée par le maire,
    • . interdiction du 1er juin au 30 septembre, sauf en cas de dérogation préfectorale.
  • - rendent obligatoire le débroussaillement :
    • . en zone urbaine, sur la totalité de la propriété,
    • . en zone non urbaine, à 50 m autour des constructions et 10 m de part et d’autre des voies privées d’accès.
Le Schéma Départemental de Prévention des Incendies de Forêts - SDPIF - définit les zones les plus exposées du département, ainsi que les moyens de lutte existants.

Le Plan Local d’Urbanisme – PLU - favorise un regroupement des zones habitées et une revalorisation des terrains agricoles, réduisant ainsi le risque lié aux incendies.