La Ciotat, ville labellisée PROGRAMMATION THÉÂTRALE MANIFESTATIONS ET FESTIVALS ART, MUSIQUE ET SPECTACLES VIE SPORTIVE LA CIOTAT STATION NAUTIQUE PARC DU MUGEL JARDIN DE LA VILLE SITES - PATRIMOINE HISTOIRE DE LA VILLE La Ciotat d’où vient ton nom ? « Le dintre » Les portes, gardiennes de la ville Les EX VOTO de Notre-Dame de la Garde Les lavoirs du temps Le môle Bérouard, vestige de l'ancien fort Histoire du cinéma Lumière Le christ de l'Ile verte Le «Paul Lecat» Parc du Mugel Jean-Claude Baugnies de Saint-Marceaux L'épiphanie Les puits Les premiers bains des Ciotadens Le Grand bal La Ciotat au début du Consulat |
Les portes, gardiennes de la ville Pendant longtemps, notre ville dut se protéger contre les attaques de pirates et de brigands, ce qui explique le développement progressif des murailles qui ont encerclé notre ville jusqu'au XIXe siècle. Cinq portes permettaient autrefois de pénétrer dans la ville. Si l’on arrivait de Toulon, on franchissait la porte Saint-Martin qui s’appuyait sur le fort du même nom, bâti sur les rochers face aux gradins du bal public. Un peu plus loin, en haut de l’actuelle rue des Poilus, la porte Réale (ou royale) - la plus belle, avec ses deux tours - servait d’entrée principale. C’est là que les femmes empêchèrent le régiment royal d’entrer lors de l’épidémie de peste, en 1720. Suite à l’abolition de la royauté, elle fut rebaptisée «porte de Marseille» puis «porte de la Liberté». Ensuite, on découvrait la porte de Cassis qui fermait la place Esquiros et restait close les jours d’orage pour éviter l’inondation des rues et le charriage des détritus vers le port. Enfin, à la porte des Fainéants, située au bas du boulevard Guérin, se trouvait la Consigne, où les capitaines des navires désirant entrer dans le port venaient jurer qu’il n’y avait pas de malade à bord, alors qu’à la porte Saint-Antoine, faubourg de l’Escalet, s’élevaient les cales de construction des navires. Le premier bourg Des fortifications indispensables La population augmentant en même temps que le trafic avec les ports du Levant, la vieille enceinte de 200 toises devint vite insuffisante. Les gens se mirent à bâtir hors les murs et l’on disait de ceux qui restaient à l’intérieur des barri, qu’ils étaient du dintre. Il importait alors de protéger ces nouvelles habitations, car au danger des incursions barbaresques s’était ajoutée la menace des guerres civiles. Les lettres patentes d’Henri II, en 1547, permirent aux consuls de fortifier la nouvelle ville, et d’imposer un dizain sur les particuliers pour financer les travaux. De nouvelles murailles, de 727 mètres de longueur, près de 7 mètres de hauteur et d’1m 50 d’épaisseur, furent édifiées. Surmontées d’un parapet garni de meurtrières et de tours de 9 à 10 mètres, percées de 5 ouvertures, elles ceinturèrent la cité, de l’Eden au boulevard Guérin en passant par le boulevard Jean-Jaurès. Des forteresses munies de canons, tels que celui de Bérouard, complétèrent la défense. Ainsi, bien protégée, notre ville fut surnommée «la nourrice de la Provence.» |