Taekwondo

L’école de TAEKWONDO La Ciotat s’est distinguée ce week-end les 21 et 22 mai 2011 à Clermont Ferrand lors de la COUPE DE France benjamins minimes de Taekwondo.

Zakarian Evan a remporté la coupe de France en Benjamin – 37 kl après 5 combats très intenses.

Chiron Anthonin en Benjamin – de 45 kl et Cazalin Carla en Benjamine – 23 kl ramènent eux une belle médaille de bronze.

Ce sont pour le Club des résultats remarquables étant donné que c’est la première année que nous faisons participer nos adhérents à des compétitions

28-gisele.jpgGisèle Mendy porte haut les couleurs de La Ciotat

Gisèle Mendy a remporté récemment à Paris, le Championnat de France Entreprises de judo, organisé par la Fédération française de la discipline, dans la catégorie seniors moins de 70 kg. L’occasion pour la sportive de représenter la mairie de La Ciotat pour laquelle elle travaille, et de reprendre avec brio le chemin de la compétition, après sa participation aux derniers Jeux Olympiques. «Après Pékin, j’ai voulu arrêter quelques temps les tournois. Ma façon d’aborder le sport a changé, affirme la judoka. Désormais, je prends tout ce qu’il y a à prendre et me prépare sur seulement un ou deux rendez-vous». À 30 ans, Gisèle désire se concentrer sur sa carrière professionnelle et passer son concours d’éducateur territorial des activités physiques et sportives. «Côté judo, je continue bien sûr mes entraînements au Kodokan ciotaden et je participe aux compétitions en équipe. En solo, j’aimerais me qualifier pour le championnat de France 1ère division». De nombreux objectifs en perspectives donc, pour cette année qui s’annonce forcément sportive.

Orane Darche, l’étoile de La Ciotat

p22.jpgA seulement 12 ans et demi, Orane Darche, qui souffre d’une maladie neuromusculaire, a obtenu lors d’un concours national de danse une double médaille d’or en duo, avec les félicitations du jury.

Les limites n’existent que dans l’imaginaire. C’est ce que nous démontre, à travers une formidable leçon de vie, la jeune et énergique ciotadenne, Orane Darche.
Atteinte d’une maladie neuromusculaire, elle a remporté en mai dernier deux médailles d’or avec les félicitations du jury. Une double victoire obtenue lors du concours Handidanse régional et national, organisé par la confédération nationale de danse. «Quand j’étais plus jeune, je rêvais de faire de la gymnastique, mais je pensais que je ne pourrai jamais faire de sport», explique l’adolescente.

Pouvoir bouger son corps harmonieusement était pour elle un rêve inaccessible. Jusqu’à ce jour où, au hasard d’une rencontre, elle s’intéresse à la danse et décide d’essayer… «Il y a plus de deux ans, je suis allée voir un gala de danse où une jeune handicapée faisait une très belle chorégraphie. En la regardant, ça m’a donné envie. C’est comme ça que tout a commencé», se souvient-elle. Elle s’inscrit alors à la maison de Réjane, une école de danse aubagnaise, où elle apprend peu à peu à dépasser son handicap. Son professeur de danse, Audrey, la fait travailler comme un coach, au même rythme que les autres élèves, en adaptant chaque chorégraphie à sa gestuelle. «Grâce à la danse, Orane s’est ouverte aux autres, elle a gagné en assurance, elle est gaie, c’est devenu pour elle une vraie passion», se réjouit Martine, sa maman.

Pour préparer le concours de danse national, qui a eu lieu au printemps dernier, Orane et Manon Bal, une jeune fille de 15 ans, ont longuement travaillé leur duo, en imaginant elles-mêmes la chorégraphie, avec l’aide de leurs professeurs. Amies à la ville comme à la scène, Orane et Manon se sont d’abord présentées au concours régional, en avril, à Aix-en-Provence. Lorsque le spectacle s’est terminé, le public et le jury étaient entièrement conquis… En remportant le premier prix, elles se sont ainsi sélectionnées pour participer au concours national le mois suivant, à Biarritz. «J’avais très peur au début, avant de rentrer sur scène, raconte Orane. Manon m’a aidée à me détendre et finalement on a beaucoup rigolé toutes les deux. C’était incroyable. Biarritz, ça reste l’un de mes plus beaux souvenirs».

A la fin du duo, le jury tombe à nouveau sous le charme et la détermination d’Orane : les deux jeunes danseuses obtiennent la médaille d’or avec les félicitations du jury. «C’était très émouvant, confie sa maman. Normalement, dans ces concours, on n’a pas le droit d’applaudir. Pourtant, à la fin de leur duo, le jury s’est levé et a applaudi, et tout le public a suivi». Plus qu’une récompense, c’est bien une victoire sur elle-même qu’Orane a remporté ce jour-là.

Génération Grand Bleu» prend le large

Avec de nouvelles performances, les copains de l’association Génération Grand Bleu ne sont pas prêts de boire la tasse.

p30-1.jpgDeux ans à peine d’existence et voilà qu’ils se frottent déjà aux compétiteurs internationaux, en affichant «d’insolentes» performances. Aux mondiaux d’apnée indoor (en piscine), qui se déroulaient du 17 au 22 août dernier au Danemark, deux membres du club ciotaden, sélectionnés en équipe de France, ont obtenu un classement plus qu’honorable. Dans la catégorie «apnée dynamique», Emmanuel Turin a fini 21e sur 58 en nageant 125 mètres sans palme, et 23e sur 57, en parcourant 159 mètres avec palmes.

En sachant que, dans cette discipline, le record de France est établi à 228 mètres et du Monde à 250 mètres, la performance du jeune Emmanuel est encourageante ! En «apnée statique», Jean-Michel Pradon, 49 ans, a magnifiquement terminé 13e à l’issue des qualifications, en battant son propre record en compétition, avec 7 minutes 02. En finale, il a gardé son classement avec un temps légèrement inférieur, 6 minutes 37. «On a jamais perdu de vue la notion de plaisir», confie Eric Fischini, un membre du club. C’est toujours avec plaisir et bonne humeur que Génération Grand Bleu organisera son «Apnea Day», le troisième week-end d’octobre, pour clôturer leur saison de sorties en mer et homologuer ainsi des records personnels, grâce à la présence de deux juges de l’Association internationale pour le développement de l’apnée (Aida).
«A cette occasion, indique Eric Fischini, un hommage sera rendu à Enzo Maiorca. Une plongeuse du club prévoit de réitérer la performance de ce personnage de l’apnée».

Génération Grand Bleu
Maison des associations
Place Evariste-Gras

Pêche sous-marine : DAVID BONCI

Sacré champion de France de pêche sous-marine cet été, le Ciotaden défendra les couleurs de la France ce mois-ci au Venezuela.

21-david-bonci-1.jpgLes qualités requises pour être champion de France de pêche sous-marine en individuel ?
Avoir du souffle et une bonne condition physique évidemment, puisqu’il s’agit de pêcher en apnée, posséder une bonne connaissance du milieu dans lequel on évolue et avoir aussi... un peu de chance ! Cet été, tout était réuni pour que David Bonci monte enfin sur la première place du podium, lui qui a déjà été par deux fois champion de Provence en individuel et a aussi remporté cette année le championnat de Provence en double. Une consécration pour ce Ciotaden qui fêtera dans quelques jours ses 31 ans et s'est inscrit à l'âge de 16 ans au GPES (Groupement de pêche et d'études sous-marines) de La Ciotat. «Le championnat de France avait lieu en deux manches, la première aux falaises de Cassis et la seconde au Frioul, un coin qui m’a toujours porté chance, raconte David.

Lors de la première manche, le mistral soufflait à 100 km/h, c'était très dur, j'ai fini huitième sur trente. Mais pendant la seconde manche, j'ai fait une très grosse pêche, j'ai ramené 6 kilos de poisson ! Tant que j'étais sous l'eau, je savais juste que j'étais très bien placé, c'est seulement à la fin que j'ai appris que j'étais champion». Un titre qui qualifie d'office David pour le cham pionnat du monde, qui se déroulera à la fin du mois au Venezuela. Une grande première pour le Ciotaden, qui sait aussi qu'il n'aura pas, dans les Caraïbes, l’avantage de bien connaître les fonds marins. «Ici, j’arrive à savoir rien qu’en le voyant si un poisson fait 280 g ou 300 g, le poids maximum au-dessus duquel on a une pénalité, ajoute David, sans une once de frime.

Là-bas, ce sera vraiment autre chose, mais on verra bien... »

Moto cross : RAPHAËL RUFFIER

Âgé de 9 ans, le jeune Ciotaden a terminé 2e au championnat du monde de motocross, le 13 juillet dernier, en Belgique.

21-ruffier-1.jpgC’est sur les terres du Belge Stefan Everts, dix fois champion du monde et figure emblématique de cette discipline, que le jeune Ciotaden, Raphaël Ruffier, 9 ans, a frôlé le titre de champion du monde de motocross, catégorie Poussins, en juillet dernier. Malgré une bosse mal négociée et une chute, Raphaël a néanmoins fini deuxième avec sa Metrakit 50 jaune, juste derrière un jeune Américain, mais semant une bonne quarantaine de concurrents alignés pour la dernière course «Il était pourtant en tête durant toute la course» glisse fièrement Christian, son papa. Mais au vu des performances du petit prodige, et des considérables progrès en trois ans, il est tout désigné comme le favori des prochaines rencontres mondiales. Coaché par Fabien Decker, responsable du club ciotaden Moto sud organisation, Raphaël avale les heures d’entraînement sans sourciller.

Près de 15 heures par semaine ! «Au début, j’avais un peu peur» concède-t-il. Mais très vite, la passion et la compétition l’ont emporté, lui faisant faire de petites prouesses. Son record : un saut long de 25 mètres ! «C’est un sport très technique, note Christian Ruffier. La moindre erreur de concentration peut être lourde de conséquences». Preuve en est, le plâtre au bras gauche de Raphaël. «Une mauvaise chute» lâche-t-il avec le sourire. Une blessure qui ne l’empêche pas de concourir pour les championnats de Provence, à la Fare-les-Oliviers. S’il reste encore quatre courses, Raphaël est d’ores et déjà «archi-leader».

Pêche de bord : ÉTIENNE NOIRET

Le plus grand des petits pêcheurs. Il a décroché à Martigues, cet été, le titre de champion de France Poussins.

photo-etienne-noiret.jpgC’est un drôle de petit bonhomme, Étienne. Neuf ans et déjà champion de France de pêche de bord. Catégorie Poussins bien sûr, y a des limites à la précocité. C’est à Martigues, au mois d’août dernier, que ce jeune Ciotaden a décroché son titre face à 19 autres compétiteurs venus de toute la France, en pêchant pas moins de 24 poissons en deux manches. «Mais ça veut rien dire 24 poissons, ce qui compte, c’est le poids total, corrige Etienne, qui ne prend pas la chose à la légère. Et c’est compliqué ; il faut maîtriser les plombs et les appâts, connaître les fonds, parce qu’on pêche pas pareil si c’est des tombants ou du sable. Enfin, ça s’apprend quoi...» Et contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, ce n’est pas le père d’Étienne qui l’a initié à la pêche de bord, c’est même l’inverse qui s‘est produit ! «Quand j’étais tout petit, j’ai commencé à pêcher les crabes, ensuite je suis passé à la canne à bouchon, j’ai entraîné mon papa et maintenant, il participe au championnat de France adulte, raconte Étienne. Au début, je n’avais aucune patience, je ramenais toutes les cinq minutes, je relançais tout le temps alors qu’il faut des fois attendre une heure et demie... Alors, j’ai appris à être patient...». Licencié au Team surf casting La Ciotat, Étienne participera au prochain championnat de France dans la catégorie Benjamins cette fois-ci, à Boulogne-sur-Mer, avec la Manche comme nouveau terrain de jeu. Très motivé, il se prépare déjà, se renseigne sur les marées et le matériel adéquat. Son meilleur atout ? Être soutenu par ses parents, qui le conduiront sur place sans doute une semaine à l’avance, pour qu’il puisse se préparer. La partie sera serrée mais Étienne a de la ressource et garde toutes ses chances.

Un détail : Étienne ne mange jamais de poisson, il a horreur de ça...

Judo : GISELE MENDY

La judoka ciotadenne Gisèle Mendy revient sur sa participation aux Jeux Olympiques. Une expérience inoubliable.

21-gisele-mendy.jpgElle est radieuse Gisèle Mendy. Depuis son retour de Pékin, pas un jour ne se passe sans qu’elle soit arrêtée dans la rue pour être félicitée pour son parcours sportif. «Mon retour à La Ciotat a été un triomphe ; c’est là que j’ai véritablement réalisé mon exploit. Lorsque les gens m’aperçoivent, ils klaxonnent, m’arrêtent spontanément dans la rue, sans parler des mails que je reçois de toute la région. L’autre fois, je suis rentrée au supermarché à 15h et j’en suis sortie à 21h30… le caddie vide ! Je n’ose imaginer ce que cela aurait été si j’avais rapporté une médaille !» Lorsqu’on lui demande quel est le souvenir le plus émouvant, elle n’hésite pas un instant : «La cérémonie d’ouverture. J’étais à côté du porte-drapeau de la délégation sénégalaise ; du coup, mes parents, mon frère, ma soeur et mes proches ont pu me voir à la télévision. Un autre moment privilégié a été ma rencontre avec de grands athlètes : Alain Bernard et Michael Phelps bien sûr, mais aussi Muriel Hurtis, le sprinteur jamaïcain Usain Bolt ou encore la nageuse guyanaise Malia Metella, que j’ai particulièrement appréciée. J’ai également eu plaisir à retrouver l’équipe de France de judo, avec laquelle j’ai évolué en catégorie juniors et seniors avant d’intégrer la sélection sénégalaise». Des regrets quant à ses performances ? Elle n’en a aucun, car elle sait que son parcours est formidable. Mais, tout de même : «Sur place, j’ai été très heureuse que Jean-Marie et Yves, mes entraîneurs de toujours, aient pu être là. J’aurais aimé qu’ils soient au bord du tatami pour me coacher, mais cela n’a pas été possible compte tenu des mesures de sécurité».

Et maintenant ? Côté sport, Gisèle repart avec une année plus que chargée : le Tournoi de Paris, les Jeux de la francophonie, le Championnat d’Afrique et le Championnat du monde. Côté travail, elle a repris son activité au sein du service municipal Jeunesse et Sports, où elle encadre des stages pour les 6-8 ans. «Je veux partager mon expérience avec eux et leur faire prendre conscience qu’ils peuvent réussir à leur tour, que ce soit dans le sport ou dans un autre domaine. Regardez, moi, lorsque j’ai rencontré les frères Démelas à l’âge de 12 ans, je ne pouvais imaginer qu’un jour je participerais aux JO !»